Sauvage

Quelle histoire commune entre chasse et préservation de la nature ?

A première vue, tout oppose chasseurs et protecteurs des écosystèmes et des animaux. Pourtant, ils entretiennent des liens serrés depuis plusieurs siècles. Retour sur une histoire mouvementée et ambivalente.

L’ère de la standardisation : conversation sur la Plantation

Comment définir les activités agricoles et industrielles introduites au XVIe siècle, devenues désormais hégémoniques ? L'ère des plantations : une simplification radicale des milieux vivants et la généralisation du travail forcé. Dans cet entretien passionnant, deux figures majeures de la pensée écologique ouvrent leur boite à outils pour éclairer notre époque.

Débrouiller nos sauvages histoires

Dans un pistage minutieux à travers l’espace et le temps, Grégory Hosteins révèle les multiples facettes du « sauvage », comme autant de fils sur lesquels se trame l’idée que l’on peut se faire de soi-même. Sans cesse redéfinie et réinvestie, la sauvagerie ne serait peut-être pas le contraire de la civilisation mais son indissociable revers qui lui pose question.

Pour un nouvel animalisme

Comment recoudre les déchirures qui ont coupé les hommes des autres vivants ? Dans "Manières d'être vivant" (Actes Sud, février 2020), Baptiste Morizot nourrit une nouvelle fois sa réflexion philosophique de son expérience de pisteur de loup. Il y convoque la figure du "diplomate" et la pensée de Spinoza pour affirmer la nécessité de ménager des espaces de négociations interspécifiques, d'inventer des moyens de faire dialoguer les passions.

La propriété privée au secours des forêts ?

Comment ré-ensauvager le monde ? Depuis quelques années, des initiatives de « reprise de terre » se multiplient : à travers des rachats de terres et de forêts des collectifs redonnent à ces territoires la possibilité d'une libre évolution. Mais la propriété privée peut-elle seulement constituer un outil pour soutenir cette tentative d'extension de l'espace des Communs ?

La vie plus qu’humaine

Comment donner sens aux désastres et aux nouveautés de l'Anthropocène sans tomber dans la position de surplomb du "global" et de l'anthropocentrisme solutionniste ? Anna Tsing nous propose de suivre les dynamiques dans lesquelles des êtres et processus, transformés par les infrastructures humaines, poursuivent une trajectoire au-delà de l'humain.

Défendre la part sauvage du monde

En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-Terre entièrement modelé par les humains. À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris, dans son livre « La part sauvage du monde », réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage.