Hier, au lieu de rendre sa décision, le tribunal administratif de Toulouse a décidé de rouvrir l’instruction sur l’autoroute A69. Les travaux risquent donc de se poursuivre dans les prochains mois. Pour nous donner le courage de continuer à résister, nous publions un reportage photographique au long cours, qui témoigne de la ténacité des militant·es contre l'autoroute et de leur résilience. No macadam !
Il y a 10 ans, Rémi Fraisse, jeune botaniste de 21 ans, était abattu par un gendarme dans la forêt de Sivens. Une atrocité qui risque de se produire encore, alors que le gouvernement lâche chaque jour un peu plus la bride de la répression policière. Cet hommage à Rémi revient sur la bataille médiatique qui a suivi sa mort.
À rebours de l’imaginaire écoterroriste entretenu par de nombreux médias, cette série d'entretiens donne la parole à des militantes écologistes de Bassines Non Merci pour témoigner du sens et des raisons de leur engagement. Ces entretiens ont été réalisés dans les Deux-Sèvres en juillet 2024, en marge du Village de l’Eau.
Alors qu'une mobilisation d'ampleur se prépare du 7 au 9 juin contre l'A69, le pouvoir politique souhaite l'interdire. Cette tribune de soutien rappelle la nécessité de poursuivre un mouvement d'opposition créatif et massif contre un projet écocidaire qui détruirait 400 hectares de terres agricoles.
Après-guerre, au nom de la modernisation capitaliste, l’État a imposé un violent et destructeur remembrement des campagnes. Depuis une vingtaine d’années, c’est le désenclavement qui a pris le relais et justifie les grands projets d’artificialisation et d’appropriation des terres. L’autoroute A69 entre Castres et Toulouse illustre la toxicité de cet héritage modernisateur et colonial.
Au tournant des années 2000, le mouvement de libération animale lance une campagne massive contre le plus grand laboratoire d’expérimentation animale d’Europe. La mobilisation s’organise autour de la stratégie SHAC, encore utilisée aujourd’hui. L’objectif est de provoquer la faillite d’une entreprise qui collabore à des projets toxiques.
Suite aux événements de Sainte Soline les 24 et 25 mars derniers, nous avions demandé à une série d'intellectuel·les ce qu'ils et elles pensaient de la répression visant les Soulèvements de la Terre et, plus généralement, les mouvements écologistes. Voici le troisième et dernier volet de ces réponses, avec Geneviève Pruvost, Thierry Paquot, Isabelle Cambourakis, Baptiste Morizot et un revenant : Guy Debord.
Face aux menaces et à la répression pesant sur les Soulèvements de la Terre, et à la criminalisation des mouvements écologistes, plus de 100 000 personnes se sont déclarées membres de ce « groupement de fait » et des comités locaux fleurissent dans tout le pays. Nous avons demandé l'avis à une série d'intellectuel·les ce qu'ils et elles pensaient de ces intimidations. Réponses de J.B. Fressoz, G. Azam, R. Bondon, V. Manceron, J.L. Tornatore et C. Morel-Darleux. D'autres à suivre...