En réponse au dernier impair du Monde diplomatique sur l'écologie et la décroissance, Timothée Parrique et Giorgos Kallis rappellent dans cet article les raisons pour lesquelles un socialisme véritable doit admettre que toute croissance infinie, nécessairement matérielle, est impossible dans notre monde vivant, qui est fini.
Peut-on entretenir avec les animaux des relations qui ne reconduisent pas les logiques d'exploitation et de destruction de l'industrie ? Pour Pierre Madelin, adoucir le « contrat domestique », comme le propose J. Porcher à travers le modèle paysan, ne suffit pas : il faut repenser nos rapports aux animaux de fond en comble, dans une perspective politique d'égalité.