Il y a nos mouvements et nos gestes. Et puis il y a les “mouvementements”, ainsi que la philosophe et artiste Emma Bigé appelle ces “mouvements internes qui ne se décrètent pas” tels que le maintien du corps ou la respiration. Comment sentir et penser ces mouvementements ? Pourraient-ils permettre de subvertir l’ordre existant ? Exploration de leurs multiples dimensions politiques.
Théâtre, rituels, danse, hypnose… Qu’est-ce que les pratiques de transe ont à nous apprendre pour conjurer l’anthropocène et ses ruines ? Dans un essai singulier, l’anthropologue Jean-Louis Tornatore s’appuie sur ces expériences corporelles et collectives pour défendre une écologie politique fondée sur les savoirs et sur la pluralité des mondes.
Le capitalisme exploite le travail des humains... et des non-humains. Une transformation radicale du travail est donc nécessaire, soutient le philosophe Paul Guillibert, qui appelle à une alliance entre anticapitalistes, antiracistes et écologistes pour un « communisme du vivant ». Comment faire communauté autour de l’autonomie et de la subsistance dans un monde désormais majoritairement urbain ?
Dans son livre « Pour une politique écoféministe. Comment réussir la révolution écologique », la chercheuse et activiste australienne Ariel Salleh déconstruit le système « productif-reproductif » capitaliste et patriarcal à partir d'un matérialisme incarné, pour déjouer la domination croisée de la Nature et des femmes. Extraits choisis.
Voici quatre histoires sur la faille, écrites par le philosophe nigérian Bayo Akomolafe. Des histoires de fissures qui s’ouvrent dans le quotidien et le normatif comme autant de possibilités de voir, de sentir, de penser et de vivre autrement.
Courant théorique d'écologie politique, l'éco-marxisme connaît un large succès populaire et universitaire. Pourtant sa radicalité s'exprime parfois par une disqualification d'approches, comme le nouveau matérialisme, qui pourraient en réalité se révéler complémentaires, si elles n'étaient pas caricaturées.
[SÉANCE ANNULÉE] Cette séance sera consacrée à l’œuvre de Bruno Latour et à ses lectures face aux enjeux écologiques. Nous aurons le plaisir d'échanger avec la philosophe des sciences Isabelle Stengers et Philippe Pignarre, essayiste et éditeur à La Découverte, tous deux compagnons de route du philosophe.
Bonnes feuilles - Les institutions politiques modernes sont en crise et semblent incapables de répondre à la catastrophe écologique. En partant de différentes luttes menées à travers le monde, les auteurs font apparaître d’autres manières de faire politique depuis les milieux de vie. Prenant acte des critiques décoloniales et écoféministes, ils dessinent les contours d’une cosmopolitique qui tienne compte des différentes manières d’habiter la Terre.