Né en 1838, John Muir est une figure mythique, quoique controversée, de la protection de la nature, de l'amour des grands espaces et de l'écologie aux États-Unis. Nous publions un extrait de la préface de l'écrivain et traducteur Brice Matthieussent à la réédition de Juin dans la Sierra (1911).
Le geste inaugural de la Modernité résiderait dans l’instauration d’un divorce définitif entre la nature et la culture, d’où aurait découlé une franche distinction entre art et science. Ce diagnostic est-il si sûr ? Dans ce riche entretien, l'ethnologue V. Manceron et l'historien R. Bertrand invitent à la nuance. Des scientifiques du XIXe siècle aux amateurs d’aujourd’hui, ils convoquent ces naturalistes qui n'ont jamais cessé de décrire le monde dans sa pluralité.
[Bonnes feuilles] Il y a une dizaine de milliers d’années, la sédentarisation et l’émergence de l’agriculture ont jeté les bases de notre civilisation. Et si ces événements avaient précipité l’humanité dans un processus écocide et autodestructeur dont nous mesurons aujourd’hui toute la gravité ? Dans son dernier essai, Pierre Madelin examine d’un regard critique les fondements de cette théorie primitiviste.