Fondé en Californie dans les années 1970, le Reinhabitory Theater a placé l’écologie et les non-humains au cœur de ses créations. Dans le sillage des Diggers et des mouvements de la contre-culture, son approche, basée sur les principes du biorégionalisme, fait de cette expérience éphémère une source d’inspiration pour bâtir aujourd’hui un théâtre vivant et écologique.
Dans Les formes du visible, Philippe Descola réfléchit aux différents modes de figuration, soit la manière dont les humains rendent visible toutes sortes d’êtres (divinité, animal, mort) au moyen d’un objet matériel. Célèbre pour avoir mis au jour quatre ontologies qui structurent l’expérience de la vie et du monde des humains à travers le globe, l’anthropologue montre ici comment les images tissent les mondes vécus. Dans la modernité, les représentations de la nature ont-elles pour fonction de la réduire à un arrière-plan inerte, ou au contraire de lui donner la force d’une loi ?