La grande majorité de la population occidentale est privée d'accès à ses moyens de subsistance, séparée de la terre et de ses fruits : notre dépendance au capitalisme est extrême. L’ouvrage de Tanguy Martin « Cultiver les communs. Sortir du capitalisme par la terre » propose un chemin pour repenser radicalement la propriété de la terre, entre agriculture paysanne et émancipation.
En analysant rigoureusement l'opposition entre liberté économique et liberté politique, le philosophe Pierre Crétois entend défaire les mirages de l'ordre propriétaire pour envisager une société fondée sur la « copossession ». Un retour synthétique sur les arguments de son dernier ouvrage.
Lorsqu’en 1867 Marx publie à Hambourg le livre I du Capital, cinq longues années sont nécessaires pour écouler le tirage de 1 000 exemplaires. Cent-cinquante ans plus tard, un universitaire japonais publie « Le Capital dans l’anthropocène » qui se vend à 500 000 exemplaires… Kōhei Saitō y propose une relecture écologiste du philosophe allemand, alliant décroissance et communisme. Le « redoutable missile » que Marx croyait avoir « lancé à la tête de la bourgeoisie » vient-il d’être à nouveau mis en orbite depuis le Japon ? Éléments de réponse dans cet entretien avec l’auteur.
Comment ré-ensauvager le monde ? Depuis quelques années, des initiatives de « reprise de terre » se multiplient : à travers des rachats de terres et de forêts des collectifs redonnent à ces territoires la possibilité d'une libre évolution. Mais la propriété privée peut-elle seulement constituer un outil pour soutenir cette tentative d'extension de l'espace des Communs ?