Deux tiers des cancers ne s'expliquent pas avec les facteurs de risque habituels. Dans cette tribune, plus de 1200 signataires soulignent l'urgence à prendre en compte les causes environnementales des cancers, à commencer par les centaines de milliers de substances chimiques présentes dans nos milieux de vie.
Le mois d'octobre est censé être dédié à la mobilisation contre le cancer du sein. Or la communication publique d'Octobre rose invisibilise largement les enjeux sociaux, environnementaux et politiques de cette maladie. Face à cette neutralisation générale, il est nécessaire de repolitiser le cancer du sein.
Comment se fait-il que, dans une société fondée sur le traitement de l’information et la collecte de données, il soit si difficile d'expliquer la multiplication effrénée de certains cancers ? Célia Izoard en appelle à une refonte des méthodes épidémiologiques pour enfin reconnaitre l'impact de la pollution sur la santé.