Côté pile, le progrès des fouilles archéologiques enrichit comme jamais notre connaissance du passé. Côté face, le pays ne cesse d’artificialiser des terres. Ce progrès et cette catastrophe sont-ils l'avers et le revers d'une même médaille ? Que peuvent entreprendre les archéologues pour dissocier leur propre activité de la croissance du ravage ? A l’image des naturalistes en lutte, une archéologie en lutte pourrait s’inventer, du côté de la défense de la terre et des vivants.