Traditionnellement comprise comme une affaire d'alliances entre les humains, la politique peut-elle être entendue comme une pratique d'alliances et d'oppositions non seulement entre humains mais aussi avec d'autres vivants ? Isabelle Stengers revient ici sur cette thèse défendue par Léna Balaud et Antoine Chopot dans un livre récent.
Une émission de Radio Zinzine enregistrée fin avril 2021 à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui nous présente la dynamique de Reprise de terres et les processus d'enquêtes qui sont au cœur de cette démarche.
En partenariat avec Radio Zinzine, Nick tend son micro à Jade, Flaminia et Eloïse pour présenter l'axe 3, « Des terres contre la métropole », de la dynamique d'enquête Reprise de terres. Il y est question de l'accès aux terres en ville, par la création, le maintien et la protection des jardins urbains.
Antoine Chopot et Léna Balaud nous parlent de leur livre « Nous ne sommes pas seuls », dans lequel il est question de luttes, de balbuzards, de plantes envahissantes, de forestières et de forestiers attentifs, de micro-organismes redoutables, de gilets jaunes, d’amarantes et des multiples façons de faire alliance entre vivants pour résister aux forces mortifères du capitalisme.
Comment imaginer de nouveaux possibles tout en prenant acte de la dévastation en cours ? Un nouvel ouvrage rassemble une série d’enquêtes philosophique, anthropologique et artistique à partir des propositions de la philosophe Donna Haraway d’« habiter le trouble », au-delà du déni ou de l’acceptation résignée.
Ce sont les plantes qui ont rendu le monde vivable pour les êtres que nous sommes. L'anthropologue Natasha Myers nous montre ici comment les « êtres verts » constituent une force géologique, à l'échelle du monde, avec lesquels nous pouvons élaborer des formes de collaboration éthique, voire politique, pour vivre et survivre à l'ère de l'Anthropocène.
Que disent les noms de ceux qu'ils nomment ? En particulier quand des espèces mourantes sont nommées dans les mots d'une langue morte. Dans ce court texte poétique, Elio Possoz nous invite à nous ressaisir de nos relations aux vivants par des mots et une attention renouvelée.
Les chevaux, c’est comme les arbres : tout le monde les aime. Pour peu qu'on accepte de les considérer comme des alliés, ils peuvent être un beau trait d’union entre hier et demain, entre l’animal et l’humain. A l’heure où il nous faut trouver des alternatives au tout-pétrole et repenser notre place dans les écosystèmes, nous en aurons bien besoin.
Partisans d'une politique anticapitaliste et partisans d'un renouvellement cosmologique n’ont pas (encore) trouvé à s’entendre. Pourtant plusieurs luttes réinventent leur pratique en tissant des liens avec des êtres non-humains dans leurs actions. Sommes-nous en présence d’une nouvelle forme d'alliance politique ?