Peut-on vraiment sauver la « wilderness » en associant les expériences des esclaves fugitifs à une théorie marxiste de la nature sauvage ? C’était le pari d’Andreas Malm dans un texte de 2018, que nous avions traduit et publié. C’est manquer, lui répond ici Malcom Ferdinand, que ce n’est pas la wilderness qui fut émancipatrice, mais la relation des Marrons avec ces terres, sources de leur quête du monde.
En novembre, la revue Ecologie et politique publiait un numéro sur les relations entre corps, sexualité et technologie. Intitulé « Les enfants de la machine », ce numéro contient certains articles qui ont suscité de très vifs remous au sein du comité de rédaction. Cette tribune nous explique pourquoi.
La guerre faite à l’Ukraine a révélé l’ampleur de la dépendance européenne aux énergies fossiles. Pour se libérer de ce piège, la Commission européenne ainsi que de nombreux acteurs économiques présentent l’hydrogène comme une des solutions permettant l’indépendance énergétique et la sortie des énergies carbonées. Conte ce techno-solutionnisme illusoire, cet article offre une salutaire mise au point à partir de l’exemple de l’aviation.
Cette première séance du séminaire Devenirs Terrestres pour cette année réunira plusieurs membres et ami.e.s de la revue Terrestres, pour introduire une discussion collective...
Suite à l'appel à déserter le forum Agir Pour Le Vivant récemment publié dans Terrestres et disponible ici, certain.e.s participant.e.s ont souhaité réagir par une lettre. La revue publie donc ce texte en tant que droit de réponse.
Pour le sociologue Frédéric Lemarchand, qui a beaucoup travaillé sur Tchernobyl et ses suites, la pandémie du Covid doit nous conduire à abandonner le paradigme du risque et sa gestion technocratique du monde, au profit du paradigme de la catastrophe qui nous oblige à penser le monde dans lequel nous voulons vivre.