Terrestres organise une conférence publique à Paris le 1 février avec le spécialiste américain du néolibéralisme Quinn Slobodian, auteur du livre "Le capitalisme de l’apocalypse". Alors que le retour de Trump s'annonce comme une radicalisation des pathologies du néolibéralisme, de quelle idéologie est-il porteur ? Sommes-nous déjà entrés dans une ère post-néolibérale ?
Née il y a cinq ans, au milieu de l’effervescence des marches climat, des grèves des lycéen·nes, et des gilets jaunes, Terrestres tente depuis de participer à la constitution d’un front écologique, technocritique, féministe, décolonial et anticapitaliste. Retrouvons-nous le temps d’une soirée pour tirer un premier bilan et organiser la suite !
[SÉANCE ANNULÉE] Cette séance sera consacrée à l’œuvre de Bruno Latour et à ses lectures face aux enjeux écologiques. Nous aurons le plaisir d'échanger avec la philosophe des sciences Isabelle Stengers et Philippe Pignarre, essayiste et éditeur à La Découverte, tous deux compagnons de route du philosophe.
Dans le cadre du séminaire terrestres du 19 janvier à 19h30, nous ferons une présentation de l’expérience de la vingtaine de chantiers-pluriversités organisés en 2022 et un bilan et perspectives pour l'avenir. Attention : en raison de la grève de jeudi 19 janvier, la séance est reportée le 14 février à 19H.
Longtemps relégué·es à leur rôle de d'observateur·rices de la nature ou de sismographes des dommages qui lui sont infligés, certain·es scientifiques se soulèvent. Comment les enjeux climatiques et écologiques les conduisent-ils et elles sur le chemin des luttes ?
Comment imaginer et inventer les institutions politiques capables de répondre aux défis de la catastrophe écologique ? Comment prendre soin des mondes et des milieux que nous habitons en réinventant les formes du vivre ensemble dans une perspective multispécifique, décoloniale et écoféministe ?
Le contexte de pandémie dans lequel nous vivons depuis trois ans a ramené au devant de la scène politique les enjeux liés à la mort et à la souffrance psychique. Comment penser et mettre en œuvre des politiques de soin alternatives à la gestion biopolitique de masse ? Comment penser des pratiques qui ne soignent pas seulement des individus mais aussi des liens et des lieux, conditions de possibilité d’un faire commun terrestre à inventer ?
Pour la séance d'avril, nous discuterons des imaginaires des solutions aux limites écologiques en présence de l’économiste Hélène Tordjman, enseignante-chercheuse à l’université Sorbonne Paris-Nord et l’historien Jean-Baptiste Fressoz, chargé de recherche au CNRS et rattaché au Centre Alexandre Koyré.