Qui sommes-nous ?

La revue Terrestres est un média associatif, qui fonctionne grâce à une rédaction hybride : une équipe de trois journalistes salariés et un groupe de chercheur·euses et militant·es composent un collectif de rédaction vivant, en prise avec les enjeux théoriques, pratiques et politiques de la pensée écologique contemporaine.

Vous pouvez contacter la rédaction en envoyant un courriel à redaction@terrestres.org

L'ÉQUIPE SALARIÉE

Aurélien Gabriel Cohen

Administrateur et éditeur associé

Aurélien est géographe et philosophe des sciences, spécialiste de la modernisation agricole et des agroécologies contemporaines. Il a rejoint l'équipe salariée en décembre 2023 après six ans dans le collectif de rédaction. Il s'occupe notamment de la newsletter, de l'animation éditoriale mais aussi des aspects administratifs, artistiques et techniques de la revue.

Quentin Hardy

Éditeur associé

Quentin est philosophe : il a notamment travaillé sur le progrès technique jugé par les penseurs chrétiens français entre 1930 et 1968. Il a réédité les textes de Bernard Charbonneau, Jacques Ellul, Nous sommes des révolutionnaires malgré nous. Textes pionniers de l’écologie politique (Seuil, 2014). Il anime la rédaction presque sans discontinuer depuis 2018 et s'occupe tout particulièrement des commandes et des relations avec les auteur·ices et les éditeurs.

Émilie Letouzey

Éditrice associée

Émilie Letouzey est anthropologue. Elle travaille sur les relations à l'environnement au Japon (région d'Ōsaka), depuis les plantes cultivées jusqu'aux îles en déchets. Elle a rejoint l'équipe salariée de la revue Terrestres à la rentrée 2024, pour s'occuper de l'édition des articles, des commandes de textes et des réseaux sociaux.

LE COLLECTIF DE RÉDACTION

Geneviève Azam

Directrice de publication

Geneviève est économiste, maîtresse de conférence honoraire à lUniversité Toulouse-Jean Jaurès. C'est aussi une militante écologiste et altermondialiste, membre active d'ATTAC de 1999 à 2015. Elle est notamment l'autrice de Lettre à La Terre en 2019.

Léna Balaud

Après avoir été agricultrice pendant six ans, Léna est aujourd’hui animatrice à l’échelle nationale pour l’association Paysans de Nature et chercheuse indépendante en philosophie politique. Elle est l'autrice de Nous ne sommes pas seuls. Politique des soulèvements terrestres, écrit avec Antoine Chopot en 2021

Camille Besombes

Médecin spécialiste en maladies infectieuses et tropicales, docteure en épidémiologie et santé publique de l'Institut Pasteur de Paris, Camille est actuellement chercheuse à Science Po Paris où elle travaille sur les liens entre les émergences infectieuses et les évolutions des socio-écosystèmes et des écologies.

Eloïse Bérard

Eloïse travaille pour la Fondation Danielle Mitterrand depuis mai 2022. Elle y est chargée du programme « Vivant et commun(s) », qui vise à faire advenir un autre rapport au vivant et réinventer la place de l’humain au sein du reste du vivant.

Christophe Bonneuil

Christophe est historien et enseignant à l'EHESS. Ses recherches portent sur les rapports des sociétés au vivant et à la terre du XIXe siècle à aujourd’hui. Il anime aux éditions du Seuil la collection « Anthropocène », devenue depuis peu « Écocène », un espace interdisciplinaire sur les enjeux socio-écologiques globaux. Il est l'auteur avec J.B. Fressoz de L’évènement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous.

Maxime Chédin

Maxime est philosophe et professeur au lycée la Martinière Duchère, à Lyon.

Antoine Chopot

Antoine est philosophe, il travaille notamment sur l’incorporation des vivants non humains aux mouvements politiques d’émancipation. C’est également le sujet de son essai Nous ne sommes pas seuls. Politique des soulèvements terrestres, écrit avec Léna Balaud en 2021 et dans lequel il trace des voies d’alliance pour « agir avec la nature contre ceux qui l’effondrent ».

David gé Bartoli

David est philosophe. Il enseigne à l’Université de Tours et préside l’Université Populaire de Tours. Il est l'auteur, avec Sophie Gosselin, de Le toucher du monde, techniques du naturer en 2018 et de La Condition terrestre. Habiter la Terre en communs en 2022.

Sophie Gosselin

Sophie est philosophe et enseignante à l’EHESS. Ses recherches portent sur les conséquences philosophiques de la crise écologique et des droits de la nature. Elle explore les transformations dans les formes de l'habiter terrestre et des dialogues interspécifiques à travers une approche écocentrée des milieux de vie. Elle est l'autrice, avec David gé Bartoli, de Le toucher du monde en 2018 et de La Condition terrestre en 2022.

François Jarrige

François est historien et enseignant à l’Université de Bourgogne. Il explore l’histoire des techniques et de l’industrialisation au prisme des enjeux sociaux et écologiques. Il a notamment publié Technocritiques en 2014, et La ronde des bêtes. Le moteur animal et la fabrique de la Modernité en 2023.

Pierre de Jouvancourt

Pierre est philosophe des sciences, il a soutenu une thèse sur le concept d'Anthropocène intitulée Dire l'événement géologique, une archéologie du concept d'Anthropocène (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2022). Ancien salarié de la revue, il est co-auteur avec le sociologue Gérard Dubey de Mauvais temps, Anthropocène et numérisation du monde (Dehors, 2018).

Margaux Le Donné

Margaux Le Donné est politiste. Sa thèse de théorie politique, soutenue en 2022 à Sciences Po Paris, s'intitule S'émanciper sous contrainte de l'anthropocène. Elle est aujourd'hui mécanicienne vélo.

Virginie Maris

Virginie est philosophe. Elle travaille au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive à Montpellier en philosophie de l’environnement. Ses travaux portent sur les enjeux épistémologiques et éthiques de la conservation de la biodiversité. Elle est notamment l'autrice de La Part sauvage du monde. Penser la nature dans l'Anthropocène publié en 2018.

Léna Silberzahn

Léna est maitresse de conférences à l'université de Maastricht en philosophie politique. À l'intersection entre l'écologie politique et la théorie féministe, ses recherches s'intéressent aux politiques de la peur et de la désensibilisation au temps des catastrophes.