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FNSEA : cinq lettres qui, dans le sillage des mobilisations d’agriculteur·rices du début de l’année 2024 et de leur reprise à l’automne, ont percé l’indifférence que les médias généralistes vouent d’habitude aux questions agricoles. Peu savent déplier cet acronyme – Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles – mais beaucoup connaissent désormais le nom de son président, Arnaud Rousseau, qui écume les plateaux des télés et radios. Celui-ci a été érigé en porte-parole des agriculteur·rices depuis sa position de président du syndicat qui recueille le plus de voix aux élections professionnelles agricoles (avec son allié Jeunes Agriculteurs, 51,89 % des voix aux élections de 2019).

Pourtant, l’espace syndical agricole n’est pas monolithique et au moins deux autres syndicats, la Coordination rurale (20,17 %) et la Confédération Paysanne (18,66 %), peuvent se prévaloir de représenter une part substantielle de la profession agricole. Même si ces pourcentages pourraient changer lors des élections professionnelles agricoles qui auront lieu en janvier 2025, la première place de la FNSEA au niveau national ne semble pas en danger.

Si on a entendu dans la séquence médiatique de l’hiver dernier, comme dans celle de cet automne, quelques membres de la Coordination rurale, la Confédération Paysanne a presque été invisibilisée. Cette perception unificatrice de la représentation d’une profession derrière Arnaud Rousseau est le pendant du mythe soigneusement entretenu depuis des décennies d’une unité du monde agricole en France1. Mais la sphère médiatique n’est pas la seule à s’être laissée attraper. Une part importante des agriculteur·rices semble avoir apprécié l’action et les discours du leader syndical durant cette période2.

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Même si sa position de « gros agriculteur » n’a jamais été cachée, peu de journalistes ont osé la mettre en regard avec la situation des agriculteur·rices en difficulté qui ont initié ce mouvement social. La victimisation de toute la profession a été posée comme une évidence, et on évite généralement de critiquer les victimes. De plus, l’analyse de classe n’est pas le sport favori de nos médias dominants, ni la grille de lecture la plus partagée dans notre pays.

Les inégalités de revenus entre agriculteur·rices devraient pourtant nous mettre la puce à l’oreille. Ces revenus sont très disparates selon les productions, mais aussi au sein d’un même secteur. Ainsi, en 2022, parmi les producteur·rices de céréales et oléoprotéagineux comme Arnaud Rousseau, un des secteurs les plus rémunérateurs, la tranche des 10 % des revenus les plus bas a dégagé un excédent brut d’exploitation3 de 21 800 euros en moyenne, quand la tranche des 10 % des revenus les plus hauts engrangeait 195 500 euros4.

Pas besoin d’avoir lu les trois tomes du « Capital » pour savoir qu’on ne réussit pas à cette échelle sans exploiter le travail d’autrui. L’agriculture française ne fait pas exception. 

Ainsi, la position sociale d’Arnaud Rousseau devrait au minimum nous intriguer s’agissant d’un porte-parole proclamé de la souffrance agricole. Avec sa femme, il est à la tête de pas moins de quatre exploitations agricoles contrôlant 700 hectares de terres5. C’est 10 fois plus que la surface moyenne des fermes en France6. Ses sociétés d’exploitation touchent en cumulé 173 000 euros par an d’aides de la Politique agricole commune (PAC), soit 5,6 fois le montant moyen que touche une exploitation agricole en France7.

Colère des agriculteurs français, novembre 2024 (Bernat Pudens, Wikimedia commons).

Par ailleurs, en tant que président du Conseil d’administration du groupe Avril, mastodonte agroalimentaire qui possède entre autres la marque Lesieur, il tire un revenu brut de 187 000 euros annuels8. De sa rémunération syndicale, on ne sait rien, sauf qu’elle n’est certainement pas nulle. Arnaud Rousseau est également un héritier : de la ferme de son père, mais aussi de la position de maire de sa commune de Trocy-en-Multien où son père et son arrière-grand-père l’ont précédé9. Il est diplômé l’European Business School de Paris, dont les frais de scolarité sont aujourd’hui d’une dizaine de milliers d’euros par an.

On nous objectera que l’on tire à boulets rouges sur le succès, et que le président de la FNSEA souhaite que ses collègues aient la possibilité de réussir comme lui. Il n’est cependant pas nécessaire d’avoir lu les trois tomes du Capital de Karl Marx pour savoir que dans un système capitaliste, on ne réussit pas à cette échelle sans exploiter le travail d’autrui. L’agriculture française ne fait pas exception : elle offre une multitude de possibilités pour cela.

Et Arnaud Rousseau a décidé de ne pas choisir : il les embrasse toutes. Premièrement, lui et sa femme ne peuvent pas assurer le travail sur la surface de leurs (méga)fermes. L’administration estime que la surface qu’ils maîtrisent à deux pourrait permettre de faire travailler avec un revenu décent 5 agriculteurs10. Ils emploient donc des salarié·es. Si nous n’avons aucune indication sur les conditions de travail sur les fermes Rousseau, on sait que les salarié·es agricoles, qui représentent 41 % des actif·ves agricoles en équivalents temps plein11, ont des conditions de travail difficiles pour un revenu généralement modique12, même si on entend beaucoup moins parler de leurs problèmes que de ceux de leurs patron·nes13.

Deuxièmement, les aides de la PAC sont en majeure partie versées proportionnellement aux surfaces des fermes. La terre étant une ressource limitée, la terre accaparée par la famille Rousseau, en exploitant une faille du droit rural mais en contradiction total avec l’esprit de ce droit et les discours de la FNSEA14,  ne va pas à ses voisins.  Et ces hectares n’iront pas aux 6000 candidat·es qui échouent à s’installer chaque année15, notamment faute d’accès au foncier.

Arnaud Rousseau est un grand patron érigé en porte-parole de travailleur·ses à l’exploitation desquels il participe activement. Il faut désigner clairement la classe sociale qu’occupent ces agri-managers : l’agri-bourgeoisie.

Troisièmement, une bonne partie de l’exploitation du travail de la terre provient de l’amont (vendeurs de matériel, de produits chimiques et de semences) et de l’aval (transformateurs, grande distribution). Ces secteurs pressurisent une partie des agriculteur·rices par les prix, aboutissant à la vente d’une partie de la production en dessous de son prix de production. Ce phénomène était d’ailleurs à l’origine des manifestations agricoles de janvier 2024.

Or, Arnaud Rousseau, en capitaliste averti, n’a pas oublié d’étendre son activité à l’agro-alimentaire via le Groupe Avril, où travaillent aussi des ouvrier·es. Celleux de l’agro-alimentaire touchent en moyenne un revenu 25 % inférieur à celleux des autres industries manufacturière16, elles-mêmes enclines à exploiter le travail.

Enfin, il est remarquable que les capitaux des sociétés d’exploitations agricoles qu’il possède avec sa femme lui appartiennent à 65 %17. En cela, il ne fait pas mentir les chercheuses et les militantes qui démontrent sans relâche que le capital a aussi un genre18.

Arnaud Rousseau est un grand patron érigé en porte-parole de travailleur·ses à l’exploitation desquels il participe activement. On qualifie souvent cette position professionnelle d’agri-manager. Il faut désigner clairement la classe sociale qu’occupent les agri-managers : l’agri-bourgeoisie.

Graffiti contre la FNSEA, Montluçon, 2019 (François Goglins, Wikimedia commons).

Car Arnaud Rousseau est loin d’être un cas unique, comme le laissent comprendre les inégalités de revenus évoquées ci-dessus. Les 10 % des agriculteur·rices qui gagnaient le plus en 2022, gagnaient presque le triple des revenus des 10 % de Français·es les mieux loti·es19. Et ces inégalités sont notamment construites par la puissance publique, puisque 64 % du résultat économique des exploitations agricoles est constitué d’aides publiques, et même 78 % dans le cas des exploitations céréalières20.

Cette bourgeoisie agricole a peut-être plus à partager avec celles d’autres secteurs économique qu’avec les autres travailleur·ses agricoles. Ainsi, on peut remarquer un « embourgeoisement concernant les céréaliers notamment, les agriculteurs sur grandes exploitations vivent dans de larges pavillons, parfois même en ville, prennent des vacances et développent des loisirs de la bourgeoisie économique, ski, golf, piscine et chasse21. »

Pour résumer, il y a bien une opposition de classe et des divergences d’intérêt qui traversent la mythifiée unité agricole. Cependant, le mythe de cette unité n’est pas une invention qui date de la modernisation agricole des années 1960, pas plus qu’elle n’est un discours réservé à l’agri-bourgeoisie.

On retrouve cette idée dans l’image du « sac de pommes de terres » utilisée par Karl Marx dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte publié en 185222 : la paysannerie serait peu ou prou constituée d’individus tous équivalents entre eux, comme des patates dans un sac. Pourtant, la lecture des travaux académiques en histoire23 ou de la littérature s’intéressant à la ruralité24 nous montre qu’au 18e siècle et avant, « le monde paysan » français est déjà traversé de nombreuses hiérarchies et dominations internes.

L’agriculture paysanne, que nous sommes nombreux·ses à défendre, peut être définie comme la contre-hégémonie de l’agriculture capitaliste plutôt que comme la célébration de vertus paysannes.

À gauche, on parle parfois aussi d’une « paysannerie » qui formerait une société distincte, voire même une « civilisation millénaire »25. Ainsi, les sociologues Yves Dupont et Pierre Bitoun comparent la paysannerie française à groupe ethnique dont la disparition serait d’une nature similaire à celle de peuples autochtone, la qualifiant « d’ethnocide »26. Cette approche dote cette paysannerie d’un ethos particulier, par nature non-capitaliste et anti-productiviste27.

Tout cela rend plus ardue l’analyse de classe, et surtout essentialise les positions et pratiques sociales. Il n’en est que plus facile de nier les dominations internes au travail de la terre, et plus compliqué de penser une transformation sociale dans monde paysan idéellement construit comme immuable. Il semble politiquement plus porteur de définir l’agriculture paysanne, que nous sommes nombreux·ses à défendre, comme la contre-hégémonie de l’agriculture capitaliste plutôt que comme la célébration de vertus paysannes. C’est en tout cas une question dont les mouvements sociaux émancipateurs, en premier lieux les syndicats agricoles de gauche, doivent s’emparer.

Loin de ces débats, le mouvement social agricole de 2024 a été au contraire largement animé un ethos de droite28. Une très grande partie de ses participant·es se vivent autant comme des patron·es que comme des travailleur·ses. Reste donc à relancer le chantier de la construction d’une conscience de classe dans l’agriculture française. Dans cette optique, c’est une excellente nouvelle que la Confédération paysanne ait décidé de célébrer en grande pompe l’héritage du syndicat Paysans-Travailleurs, à l’occasion de l’anniversaire du décès d’un de ses fondateurs et cadres, Bernard Lambert29. Ce syndicat portait dans les années 1970 une analyse de classe sur le processus de modernisation agricole et soutenait la jonction avec les ouvriers des usines.

Plaques de communes affichées au Salon de l’Agriculture 2024, en référence à la campagne “On marche sur la tête”, initiée par la FNSEA et les Jeunes agriculteurs (Cagibi54, Wikimedia commons).

Un signe des temps est la signature récente d’un communiqué conjoint entre syndicats de transformation sociale de salarié·es (CGT, FSU, Solidaires) et de paysan·nes (Confédération Paysanne, Modef) intitulé « Revaloriser le travail pour répondre à la crise agricole ». Ce communiqué a été suivi en octobre d’un meeting unitaire entre CGT, FSU, Solidaires et Confédération paysanne à la Bourse du travail à Paris30. Ces alliances doivent pouvoir s’ancrer sur le terrain et s’intensifier, comme y invitent d’ailleurs les Soulèvements de la terre, qui rappellent que les piquets de grève tenaient mieux lorsqu’ils étaient ravitaillés par les paysans voisins31.

Une des grandes victoires de la FNSEA a été de convertir la revendication légitime d’une meilleure rémunération en un détricotage des maigres mesures protégeant le vivant.

Néanmoins, pour pouvoir s’incarner pleinement, la gauche paysanne devra regarder en face la question du salariat. Contrairement à ce qu’on entend parfois, la Confédération Paysanne n’est pas un syndicat de patron·es : son objet n’est pas de défendre les intérêts des employeur·ses des ouvrier·es agricoles, mais bien ceux des travailleur·ses. Si ces dernier·es sont hors du salariat (au sens du code du travail), iels n’en sont pas moins souvent des employeur·ses sur leurs fermes, dans leurs syndicats et associations professionnelles. À ce titre, les paysan·nes souhaitant une transformation sociale émancipatrice doivent aussi construire leurs actions collectives en tant qu’allié·es des personnes soumises au lien de subordination qui les aliène dans le travail sous le capitalisme, c’est à dire le salariat32.

Ces alliances unitaires, entre travailleur·ses indépendant·es et salarié·es de l’agriculture et des autres secteurs, sont désormais une nécessité autant sociale qu’écologique. En effet, une des grandes victoires de la FNSEA a été de convertir la revendication légitime d’une meilleure rémunération, en un détricotage des maigres mesures protégeant le vivant33. Les vendeurs de produits chimiques et de tracteurs surpuissant gênés par les haies pour rentrer dans les champs se frottent les mains.

Pour conclure, gardons en tête que l’augmentation des marges de l’agroalimentaire est corrélée à celle du nombre de personnes recourant à l’aide alimentaire34. Les profits qui retombent dans la poche d’Arnaud Rousseau et de ses acolytes de l’agri-bourgeoisie ne nourrissent plus qu’eux-mêmes. Le pacte faustien de la modernisation agricole, scellant l’entrée de l’agriculture française dans le capitalisme après la seconde guerre mondiale, était censé générer une alimentation accessible, car à bas coût. Il n’a pas tenu ses promesses35.

L’idée de révolution agricole ne doit plus être synonyme d’un progrès technique qui détruit la santé, affame les populations, dégrade les solidarités rurales ou avec les villes, réchauffe le climat, accélère l’effondrement des écosystèmes, pollue l’eau et l’air, en France et dans le monde. Nous devons le réenchanter, en définissant cette révolution comme la nécessaire réappropriation populaire de notre subsistance commune et d’une relation plus apaisée au vivant. Pour cela nous devons destituer, par tous les moyens, tous les Arnaud Rousseau de la terre, leur classe et leur monde.


Image d’accueil : Paysan assis, par Paul Cézanne (Wikimedia commons).

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Notes

  1. Gilles Luneau, La Forteresse agricole : Une histoire de la FNSEA, Paris, Fayard, 2004.[]
  2. Ivan Logvenoff et Florianne Finet, « Entre diplomatie et fermeté, la méthode Rousseau séduit les troupes », Contexte, 26 mars 2024.[]
  3. Solde de gestion comptable de l’entreprise agricole à partir duquel le ou la chef·fe d’exploitation se prélève un revenu.[]
  4. Selon le Ministère de l’Agriculture, rapporté par Antoine de Ravignan, « Dix graphiques pour comprendre les racines de la colère agricole », Alternatives économiques, 25 Janvier 2024.[]
  5. « Congrès FNSEA : qui est Arnaud Rousseau qui sera bientôt “le” nouveau visage de l’agriculture française ? », France Info, 27 mars 2023.[]
  6. Agreste, « Recensement général agricole 2020 ».[]
  7. Amélie Poinssot, « Arnaud Rousseau, un poids lourd de l’agrobusiness pour diriger la FNSEA », Médiapart, 27 mars 2023.[]
  8. Amélie Poinssot, « La rémunération hors norme d’Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, à la tête du groupe Avril », Médiapart, 29 février 2024.[]
  9. France Info, ibid.[]
  10. Schéma directeur régional des exploitations agricoles d’Île-de-France.[]
  11. Agreste, ibid.[]
  12. Axel Magnan, Le développement du salariat précaire dans l’agriculture française : une approche d’économie institutionnelle, thèse de doctorat, Université Paris-Saclay, 2022.[]
  13. Une des revendications de la FNSEA pour le budget 2025 est le report de l’exonération de cotisations sociales des saisonnier·es, soit l’amputation pure et simple de leur salaire socialisé.[]
  14. « Complément d’enquête : Agriculture : Pour qui roule la FNSEA ? », diffusé sur France 2 le 29 février 2024.[]
  15. Calcul à partir de « La politique d’installation des nouveaux agriculteurs et de transmission des exploitations agricoles », Cours des comptes, 2023.[]
  16. Intervention de Jocelyne Haquemand, FNAF CGT, École nationale vétérinaire d’Alfort, 15 novembre 2022.[]
  17. Soit les capitaux de la société holding Spondeo avec laquelle Arnaud et Perrine Rousseau maîtrisent leurs quatre exploitations agricoles. Consultation du site pappers.fr le 15 décembre 2024.[]
  18. Céline Bessière et Sibylle Gollac, Le genre du capital, La Découverte, 2020.[]
  19. En moyenne 195 500 pour les premiers contre 68 500 € pour les seconds.[]
  20. Résultat courant avant impôt moyen en 2022. Voir INRAE, « Résultat économique des exploitations agricoles et revenu des agriculteurs, une très grande hétérogénéité ».[]
  21. Gilles Laferté, « Capitalisme agricole et normalisation sociale : les agriculteurs au contact de la ville », Métropolitiques, 31 octobre 2022.[]
  22. « Le marxisme aux paysans », Ballast, novembre 2024[]
  23. Par exemple ceux de Marc Bloch.[]
  24. Faites-vous plaisir en relisant La Terre de d’Émile Zola.[]
  25. Sous la plume du sociologue Henri Mendras, dans sa thèse sur « la fin des paysans » publiée en 1967.[]
  26. Pierre Bitoun et Yves Dupont, Le sacrifice des paysans. Une catastrophe sociale et anthropologique, L’Échapée, 2016.[]
  27. Édouard Morena, « Une question agraire pour le XXIème siècle ? Henry Bernstein et les “études agraires critiques” », Contretemps, juin 2019[]
  28. Édouard Lynch cité dans Pierre Jequier-Zalc, « Converger sans la FNSEA, mission impossible ? », Politis, 30 janvier 2024[]
  29. Notamment à l’occasion d’un colloque intitulé « Bernard Lambert, hier et aujourd’hui » qui s’est tenu à Nantes le 12 octobre 2024.[]
  30. « Bien produire pour bien manger et pour bien vivre, le travail doit payer ! », table ronde intersyndicale CGT – FSU – Solidaires – Confédération paysanne, octobre 2024.[]
  31. Les Soulèvements de la terre, Premières secousses, La Fabrique, 2024[]
  32. Et ce travail est à l’œuvre, voir la brochure de la Confédération paysanne « Choisir d’être paysan·ne aujourd’hui sous un autre rapport au capital, au travail et à la protection sociale » (document pdf).[]
  33. Marc Laimé, « L’environnement sacrifié à l’agrobusiness », Le Monde diplomatique, mai 2024[]
  34. Sophie Chapelle, « Grosses marges, ventres vides : le scandale des profits de l’industrie agroalimentaire », Basta !, 12 octobre 2023[]
  35. Sarah Cohen et Tanguy Martin, De la démocratie dans nos assiettes. Construire une sécurité sociale de l’alimentation, ECLM, 2024[]