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« L’économie dévore la société, l’économie ne répond plus aux besoins des hommes, ce sont les hommes qui ont besoin de travailler pour satisfaire aux besoins d’une croissance devenue folle […] Les moyens de la vie sont en train de détruire la vie elle-même, et l’obsession de la croissance infinie sur une planète finie est devenue le premier risque pour l’humanité ».
Quelle figure de l’écologie contemporaine a prononcé ces mots ?
Nicolas Hulot ? Pierre Rabhi ? Cyril Dion ? Eh bien non : c’est Hervé Juvin, en 2019, alors candidat Rassemblement National (RN) au Parlement Européen et invité sur France Culture pour présenter les ambitions écologiques du parti1. En fonction depuis, il revient sur la même antenne le 26 septembre dernier pour continuer de défendre un « localisme » qu’il considère comme la seule solution d’envergure face à la crise climatique. Au-delà de l’enjeu de la souveraineté économique, si l’on y regarde de plus près, il s’agit aussi et avant tout de contrer « le recul de la diversité des sociétés humaines » face à « l’uniformisation » engendrée par la « globalisation naïve »2.
Cet exemple est révélateur de plusieurs dynamiques à l’œuvre. La première est la normalisation de la présence de l’extrême droite et de ses thématiques caractéristiques dans le débat public, qui contribue moins lentement que sûrement à la conquête progressive de la sphère médiatique et politique par les catégories, les thèses et les obsessions de l’extrême droite. La seconde, qui vient nourrir la première, est la lutte métapolitique engagée par l’extrême droite, à la fin des années 1960, par le Groupement de Recherche et d’Études pour la Civilisation Européenne (GRECE), organisation nommée par la suite Nouvelle Droite, et incarnée notamment par le théoricien Alain de Benoist et ses publications. Le choix de la métapolitique est celui d’un combat culturel extra-parlementaire, une bataille des idées qui considère la transformation idéologique comme une précondition au changement politique. Dans le sillage de la pensée contre-hégémonique d’Antonio Gramsci, ces métapoliticiens se revendiquent « gramscistes de droite », s’opposant férocement à une hégémonie culturelle perçue comme néo-marxiste, où s’entremêlent les luttes féministes, anti-racistes, LGBTQIA+, anticapitalistes et la défense d’une « écologie mondialiste » et ses demandes de justice climatique. La troisième évolution notable est que la notion d’écologie a été propulsée au-devant de la vitrine des préoccupations d’une partie de l’extrême droite française, aussi bien parlementaire depuis les élections européennes de 2019 et les ambitions du RN de créer une « civilisation écologique en Europe »3, que chez un pan extra-parlementaire qui réveille une thématique dormante4.
C’est dans cette logique que s’est tenu, le 19 septembre dernier à la Maison de la Chimie, au cœur de Paris, le VIIème colloque de l’Institut Iliade intitulé « La Nature comme socle — pour une écologie à l’endroit »5. Cet Institut « pour la longue mémoire européenne » est en quelque sorte l’héritier du GRECE, car né à la suite du suicide, en 2013, dans Notre Dame de Paris de Dominique Venner, un gréciste des plus identitaires. De nombreuses figures de la Nouvelle Droite collaborent à ce think tank qui œuvre, par le biais de formations, publications et conférences, au « réveil de la conscience européenne », appelant à « la défense de notre civilisation » face « au grand remplacement ». Cette expression alarmiste et complotiste renvoie à un prétendu phénomène de substitution ethnique et culturelle soutenue, voire orchestrée par les élites selon certains, un « remplacement » de la population européenne blanche par des peuples non-blancs et musulmans de surcroît. Les partisans les plus fervents de cette théorie popularisée par Renaud Camus parlent même d’un « génocide blanc ». Ce postulat obsessionnel est aujourd’hui repris par la quasi-totalité de l’extrême droite, du RN aux Identitaires en passant par les royalistes de l’Action Française, et se propage très rapidement dans l’opinion publique. Une enquête pour l’Institut Jean Jaurès démontre que cette croyance qui peut sembler grotesque à première vue, convainc près d’un.e français.e sur quatre 6 ; preuve supplémentaire du gain d’influence de la métapolitique, soft power de l’extrême droite.
Sans refaire la généalogie de l’émergence de la thématique écologique au sein de l’extrême droite française, longuement développée dans les travaux de Stéphane François notamment7, il faut tout de même revenir sur un concept fondamental à cette vision de l’écologie : l’ethno-différentialisme, ou ethno-pluralisme. En réponse à cette menace de « remplacement » ethnique et culturel, à laquelle s’ajoute celle adjacente d’une homogénéisation et uniformisation des populations, l’extrême droite défend la diversité, la pluralité des peuples et des cultures. Cette diversité, selon eux grandement menacée par une mondialisation débridée engendrant des migrations de masse ne peut être préservée que par des frontières physiques, seul moyen de satisfaire cette mixophobie. Respecter la diversité des cultures suppose une essentialisation identitaire de chacune d’entre elles, que toute influence extérieure viendrait mettre en péril. Ce différentialisme d’extrême droite soutient donc l’incompatibilité des cultures entre elles, et par conséquent des peuples, opposant un « chacun chez soi » inéluctable face à l’utopie destructrice du « vivre ensemble ». Sous couvert de défense d’un « droit à la différence », c’est bel et bien d’un racisme culturel et différentialiste qu’il s’agit.
Il n’y a qu’un pas entre cette vision mono-ethnique de la communauté et le « localisme » d’Hervé Juvin. C’est en effet la motivation première de la pensée écologique de l’extrême droite, qui se traduit par une écologie des populations, voire une « écologie des civilisations » selon la description du compte Twitter de ce dernier. Le député européen est clair : « la destruction de la diversité des sociétés humaines est pour [lui] encore plus grave que la perte de la biodiversité »8. Et de continuer sur le même plateau de France Info : « le droit à migrer c’est le droit du nomade universel […] or l’écologie commence par la responsabilité de transmettre », transmission d’un « territoire reçu de [ses] parents et grands-parents ».
L’enracinement dans un territoire qui serait propre est une précondition à une « écologie à l’endroit », ainsi indissociable des combats identitaires. Jordan Bardella, également député européen du RN, déclare ainsi que « le meilleur allié de l’écologie, c’est la frontière »9. Un slogan qui s’inscrit parfaitement dans la tradition juviniste qui considère cette dernière comme un prérequis pour une « politique réaliste de la diversité […] et la seule voie de la paix entre les peuples »10, mais aussi en accord avec la nécessité de « défendre son biotope contre les espèces invasives »11. Un bel exemple de politique de « nationalisme vert » qui tente de rassembler une communauté au nom de la protection de son environnement12.
D’emblée, c’est une atmosphère bourgeoise qui s’impose au visiteur du colloque « La Nature comme socle — pour une écologie à l’endroit ». La plupart des participants sont endimanchés, veste du Tyrol et mocassins pour les hommes, jupe ou robe pour les femmes, codes genrés obligent. Le hall qui précède l’amphithéâtre héberge une multitude de stands, étendards de la présence métapolitique. Le mix est incongru : organisations identitaires présentant leurs activités et engagements, vente de livres et de magazines, mais aussi de savons 100 % naturels, des bols et outils en bois, des écussons régionaux en fer forgé, des broderies païennes, des jus bios à la buvette — fabrication française garantie. Ambiance à la fois forum des associations et marché de noël Völkisch.
Génération Identitaire, mouvement de jeunesse multipliant les actions pour dénoncer « l’immigration-invasion » et le « racisme anti-blanc »13 a mobilisé ses personnalités médiatiques pour l’occasion : Clément Martin et Thaïs D’Escufon, deux figures du mouvement. Un militant m’explique qu’ils aimeraient faire « quelque chose » en Grèce, mais que c’est « trop compliqué » pour le moment. Le Collectif Némésis prêche son féminisme identitaire, car « il n’y a pas de honte à être de droite et féministe », lui aussi centré sur une lutte contre l’immigration qui empêcherait les femmes occidentales d’accéder à l’espace public. L’organisation La Citadelle, « maison de l’identité » lilloise, est également présente avec son président, Aurélien Verhassel, condamné en 2018 à de la prison ferme pour violences. Devenus célèbres à la suite d’un reportage d’Al Jazeera révélant les injures à caractère racial et religieux ainsi que les saluts hitlériens à répétition de ses membres14, une militante assure cependant que cela leur a fait « beaucoup de pub » et apporté « beaucoup de nouveaux adhérents ». Academia Christiana, pour les « catholiques et enracinés », promeut, entre autres, son université d’été qui inclut des intervenants tels que Jean-Yves Le Gallou, ancien cadre du FN, co-fondateur de la Fondation Polémia et du fameux Institut Iliade, ou Charlotte d’Ornellas, journaliste à CNews et Valeurs Actuelles. Un peu plus loin, il y a Le Rucher Patriote, une sorte de Le Bon Coin nationaliste, où seuls les vrais patriotes sont mis en réseau pour trouver une garde d’enfants, un appartement ou bien donner ou échanger des objets. Parmi les stands littéraires et médiatiques on trouve les journaux Présent, La Nouvelle Alsace, les éditions Lohengrin, Les amis de Jean Mabire, Livr’arbitres, le trio Éléments, Krisis et La Nouvelle École, La Nouvelle Librairie de François Bousquet, mais aussi Méridien Zéro et TV Libertés qui couvrent l’évènement. Au milieu des livres en vente, il est étonnant de voir La Grande séparation d’Hervé Juvin, Demain la décroissance ! d’Alain de Benoist aux côtés de plusieurs ouvrages de la collection Anthropocène des éditions du Seuil, comme ceux de Pablo Servigne sur l’effondrement (sans surprise en revanche, Pour une écologie décoloniale de Malcom Ferdinand n’y figure pas).
Au fil de la journée, les présentations et tables rondes se succèdent dans l’auditorium, entrecoupées d’interludes vidéo montrant des paysages romantiques et des femmes blanches en robes traditionnelles, mais aussi des pauses musicales. On cite aussi bien Polanyi, qu’Heidegger et Ellul. Les orateur.ice.s (une femme pour treize hommes) enchaînent leurs argumentaires voués à déconstruire la « climanipulation » gauchiste et progressiste, afin de préserver réellement une nature considérée comme sacrée. La mythologie gréco-romaine est une source de référence pour chacun des présentateur.ice, en accord avec les croyances païennes de la Nouvelle Droite. C’est Philipe Conrad, président de l’Institut Iliade, qui ouvre le bal avec une ode à Dominique Venner et son idée de retour à la terre, aux racines, face à ceux qui se croient citoyens du monde. Il annonce aussi une thématique promue par certains : la critique de la croissance économique. On savait déjà Alain de Benoist partisan de la décroissance, conduisant à des collaborations controversées avec l’économiste français Serge Latouche par exemple15 ; François Bousquet met lui aussi l’accent sur la nécessité du choix entre la décroissance ou « la catastrophe ». Il s’interroge par ailleurs sur ce qu’il perçoit comme des incohérences chez les écologistes de gauche : « on parle de nature, mais pas de nature humaine. On relocalise l’économie, mais pas les hommes. On ne veut pas d’OGM dans nos assiettes, mais on veut des trans [genres] dans nos sociétés. » Michel Maffesoli, sociologue de renom qui s’intéresse notamment au lien social à l’ère des sociétés postmodernes, vante, lui, les bienfaits de son « écosophie ». Jean-Philippe Antoni ramène l’écologie à l’étude de la faune et de la flore, réalité détournée et appropriée par l’écologie politique qui n’est que « supercherie ». Il nourrit aussi l’idée d’une écologie enracinée en présentant le territoire comme lieu de transmission du passé et de l’identité, ou en d’autres mots : « Le territoire c’est nous ». Après l’intervention de Slobodan Despot, chroniqueur dans Éléments et idéologue de l’extrême droite suisse, qui s’avère clairement antinucléaire, Anne-Laure Blanc, auteure de livres pour enfants, compagne de Le Gallou et fille de Robert Blanc, un ancien SS français, s’étale sur une vision romantique de l’alpinisme, pratique symbolique extrapolable à un mode de vie : « suivre la trace des anciens, faire sa trace et ne pas laisser de trace ».
S’ensuit la table ronde entre Hervé Juvin, dont le parti politique (RN) n’est mentionné ni oralement, ni sur l’écran, Julien Langella, fondateur de Génération Identitaire et vice-président d’Academia Christiana, et Fabien Niezgoda à la modération, membre actif du Mouvement Ecologiste Indépendant d’Antoine Waechter, ancien des Verts qu’il quitta en 1994 lorsque le parti s’associa officiellement à la gauche, et promouvant alors une écologie déjà intrinsèquement liée au territoire et à l’identité16. Ce débat est néanmoins représentatif d’une convergence de l’extrême droite parlementaire avec l’ultra-droite extra-parlementaire qui, malgré leurs divergences stratégiques, se retrouvent sur une critique du capitalisme mondialisé, de la marchandisation de la nature et de l’aliénation des formes de vie moderne. Base commune pour une écologie enracinée qui défend le aussi bien le territoire local, l’héritage européen et la nécessité du noyau familial hétérosexuel.
« La Nature comme socle » est un slogan qui décrit et justifie parfaitement leur vision du monde : la nature justifie l’ordre social, critère permettant de différencier ce qui est « naturel » (donc légitime), de ce qui serait « contre-nature » (par conséquent illégitime). C’est aussi ce qui sous-tend leur vision du monde inégalitaire, en stricte opposition à l’universalisme des droits humains considéré comme insensé, de même que l’égalité entre hommes et femmes, lorsqu’il s’agit, en réalité, de « complémentarité ». Et Le Gallou de soutenir : « Prendre la nature comme socle […] c’est la prise en compte des différences entre les populations, entre les sexes, entre les cultures, qui jouent un peu les mêmes rôles que les gênes entre les peuples et les races ». Une « anthropologie réaliste », selon Levavasseur, dont le texte présenté explique que la culture est toujours liée à un territoire, et que par conséquent les frontières, ces limites, sont les conditions même d’existence de ces cultures dans leurs diversités. Sans scrupule, il recommande ainsi de se baser sur la génétique pour identifier les identités.
L’ennemi ultime est « l’idéologie libérale-libertaire », « l’écologie mondialiste délirante » qui en plus de détruire les paysages à coup de construction d’éoliennes et de fermes solaires, est « déterminée à culpabiliser les Européens pour mieux “déconstruire” leur identité et leurs traditions ». Les écologistes, les « fanatiques » de la « pseudo vague verte », sont constamment discrédités. Selon les intervenants, c’est le progressisme gauchiste, qui voit l’écologie à travers le prisme de l’intersectionnalité, qui considère le « mâle blanc européen et hétérosexuel » à l’origine de tous les maux. Face à cette attaque personnelle et civilisationnelle, c’est leur positionalité même qui est frontalement attaquée. La riposte est claire : la colonisation doit aussi être remise à l’endroit. Les indigènes ce sont les peuples européens, et les colons les migrants. Fini la repentance, pas question de se mettre à genoux. Eux, ce sont des « Européens debout » et enracinés, pour qui l’écologie est avant tout identitaire et à sauver des griffes d’une récupération gauchiste à des fins mondialistes. En guise de discours de clôture, Jean-Yves Le Gallou émet l’hypothèse d’un réchauffement climatique véritablement anthropogénique — après avoir débité l’habituelle litanie d’arguments climato-négationnistes (« est-ce vraiment une catastrophe ? » ; le climat a toujours changé ; il faudrait un vrai débat sur le sujet), point de vue qui n’est cependant pas du goût de tous. Dans le cas donc où il admettrait que le CO2 fait bel et bien monter la température, Le Gallou défendrait alors trois politiques : la fin du libre-échange, la nucléarisation, seul moyen de produire de l’énergie « propre », et la fin de l’immigration accompagnée de la « remigration », soit le retour des immigrés « dans leur pays ». Car tout le monde sait qu’« un Africain en Europe a une empreinte carbone dix fois supérieure à un Africain en Afrique ! » — applaudissements.
À l’extrême droite, l’« écologie » justifie une vision du monde profondément ethno-différentialiste, inégalitaire et conservatrice. Une instrumentalisation prête à l’emploi, qui sert un agenda politique raciste et identitaire. Le « sursaut écologique » du FN ne semble pas pour autant se traduire en actions concrètes sur le sujet, comme lorsque ses député. e. s, Jordan Bardella et Hervé Juvin inclus, s’opposent en bloc à la proposition récente du Parlement européen d’instaurer des objectifs climatiques plus ambitieux17
Il n’y a pas si longtemps, Jean-Marie Le Pen raillait encore ceux qui dénoncent un réchauffement climatique, et en 2017 le parti ne recommandait que des lectures climatosceptiques à ses adhérents18.
Au-delà de cet opportunisme évident, l’extrême droite s’appuie sur le spectre d’une écologie principalement préoccupée par le contrôle de la population au sein d’une nature romantisée. Un néomalthusianisme qui nourrit le mouvement écofasciste depuis ses débuts, et les terroristes qui s’en réclament (Brenton Tarrant, le terroriste de Christchurch, avait par ailleurs intitulé son manifeste Le Grand Remplacement). La vision éco-identitaire de l’extrême droite actuelle surfe sur une version conservatrice et réactionnaire de l’écologie, parfois oubliée depuis l’association de cette thématique avec l’hémisphère gauche de l’échiquier politique. Comme ici, « écologie » peut être présentée comme allant de pair avec une conception blanche du « local ».
Les entreprises métapolitiques alimentent inévitablement le succès de ces idées sur le plan électoral. L’Institut Iliade n’est qu’une organisation parmi tant d’autres. Magazines, vidéos, blogs, radio, formations, groupes locaux… la liste est longue19. « Leur écologie ou la nôtre : la grande bataille du XXIe siècle a commencé »20, annonçaient Cédric Durand et Razmig Keucheyan. Alors que la crise climatique s’aggrave, une alliance n’est ni possible, ni souhaitable, avec ceux qui pensent que des « déterminismes biologiques »21 engendrent un ordre social immuable, régi par des hiérarchies considérées comme naturelles entre les peuples, entre les sexes.
Notes
- https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/lecologie-peut-elle-etre-nationale[↩]
- https://www.franceculture.fr/emissions/politique/herve-juvin-depute-europeen-rassemblement-national-parti-identite-et-democratie[↩]
- https://rassemblementnational.fr/telecharger/publications/Manifeste.pdf[↩]
- Pour un état de lieux des discours sur l’écologie au sein de la métapolitique de l’extrême droite française, voir https://lup.lub.lu.se/student-papers/search/publication/9025728[↩]
- https://institut-iliade.com/2020-la-nature-comme-socle/[↩]
- https://jean-jaures.org/sites/default/files/redac/commun/productions/2019/0211/enquete_complot_gj.pdf[↩]
- voir par exemple « L’extrême droite française et l’écologie. Retour sur une polémique » dans la Revue Francaise d’Histoire des Idées Politiques, 2016. Mais aussi Zoé Carle, « Contre-révolutions écologiques : Quand les droites dures investissent la défense de la nature » dans la Revue du Crieur, 2017.[↩]
- https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/pour-herve-juvin-l-homme-doit-defendre-son-biotope-contre-les-especes-invasives-CNT000001dDWTR.html[↩]
- https://www.lesechos.fr/elections/europeennes/jordan-bardella-le-meilleur-allie-de-lecologie-cest-la-frontiere-1007315[↩]
- https://www.lefigaro.fr/vox/monde/2018/05/18/31002-20180518ARTFIG00280-herve-juvin-le-totalitarisme-de-l-individu-est-la-plus-grande-menace-qui-pese-sur-notre-condition-humaine.php[↩]
- https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-pouvoirs/2019/04/14/pour-le-pen-le-nomade-se-moque-de-l-ecologie-car-il-n-a-pas-de-terre_1721253[↩]
- Voir Fascisme Fossile — l’extrême droite, l’énergie, le climat du Zetkin Collective, 2020, La Fabrique.[↩]
- https://generationidentitaire.org/ [↩]
- Voir « Generation hate », reportage d’Al Jazeera Investigations. Partie 1 : https://www.youtube.com/watch?v=Il2GbD4mrrk et Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=_kEgufjqlio[↩]
- Par exemple « À la rencontre des pionniers de la décroissance : entretien avec Serge Latouche. » Dans Éléments n° 167 en 2017, ou « Peut-on concilier la croissance et l’écologie ? » dans Krisis n° 49 en 2018.[↩]
- La profession de foi continue, enracinement identitaire à profusion : relocalisation, détaxation de proximité, produits locaux dans les cantines, afin de devenir des « missionnaires de l’identité ». Voir Fabrice Flipo, L’écologie autoritaire, 2018, ISTE Editions.[↩]
- https://www.votewatch.eu/en/term9-european-climate-law-draft-legislative-resolution-vote-commission-proposal.html#/##vote-tabs-list-1[↩]
- https://drive.google.com/file/d/1teDW2pZmHcWuxbr4EhgJIPKeQrX8fWc-/view et https://twitter.com/lepenjm/status/967477004370137093[↩]
- Voir par exemple la cartographie de l’extrême droite de La Horde : https://lahorde.samizdat.net/2019/12/16/cartographie-de-lextreme-droite-francaise-mise-a-jour-hiver-2019-2020/[↩]
- https://www.monde-diplomatique.fr/2020/05/DURAND/61748[↩]
- https://institut-iliade.com/2020-la-nature-comme-socle/[↩]